« Dans les forêts sous la mer se promène le Grand Poulpe. Comme ceux de son espèce, il a énormément de bras. Habillés de ventouses ils sont longs et habiles. Chacun a une mission spéciale. »

De quoi s’agit-il ?

Après Belle maison, Anaïs Brunet vient de faire paraître Le Grand Poulpe, toujours aux éditions Sarbacane, avec un texte signé d’Angélique Villeneuve.
Au fond de la mer, vit le Grand Poulpe. Ses huit longs bras ont tous une fonction. Le premier lui sert à attraper de quoi manger, le second lui permet de cajoler sa fiancée – une magnifique sirène aux longs cheveux noirs – le troisième et le quatrième cherchent un endroit tranquille pour en faire leur domaine… Il y a juste le huitième bras qui ne semble servir à rien. Un soir, lors d’un combat sans pitié contre une murène venue l’attaquer, le Grand Poulpe perd sa dernière tentacule. Même si ce bras-là se faisait plutôt discret, depuis qu’il a disparu, le Grand Poulpe ressent un manque.
Le temps passe. Petit à petit, le bras mangé se transforme.
Aujourd’hui le Grand Poulpe a retrouvé son huitième bras. Certes, il est un peu rabougri mais il est là et compte désormais autant que les autres. « Il sert à montrer qu’on peut réparer les malheurs. »

A qui s’adresse-t-il ?

Les enfants à partir de 3-4 ans environ seront sensibles à cette histoire et à sa morale, surtout, que les parents pourront illustrer : « Quand tu tombes et te fais bobo, toi aussi ton corps se répare… »  Et tous, y compris les plus grands, se laisseront emporter dans ce monde marin esthétique et poétique grâce aux grandes gouaches colorées d’Anaïs Brunet.

Pourquoi faut-il l’avoir dans sa bibliothèque ?

Parce que c’est un vrai plaisir de parcourir les grandes et magnifiques illustrations, riches en détails, d’Anaïs Brunet. Parce que celles-ci servent merveilleusement le texte.  Parce que l’album offre une plongée, douce et poétique, dans les fonds marins. Comme Belle maison, un album qui fait du bien !